R. Poincaré à Brantôme et Bergerac
Lundi 15 septembre, le président quitte Périgueux sous la pluie pour se rendre à Château-l’Evêque et Brantôme. La pluie s’est arrêtée lorsque le cortège arrive à Brantôme. Il est reçu dans l’ancienne abbaye où il découvre les sculptures du Jugement Dernier ainsi que les reposoirs Renaissance dans le jardin des Moines. Sous le charme de la ville, le président lui donnera le surnom de Venise du Périgord.
Son périple se poursuit par Bourdeilles, Lisle, Ribérac avec un arrêt à la salle des fêtes pour un vin d’honneur. Le président sort sur le balcon de la mairie avec le ministre de l’Intérieur pour saluer la foule.
La route se poursuit par Mussidan pour se rendre à Bergerac, ultime étape de ce séjour touristique.
À Bergerac, comme tout au long de son circuit, une foule nombreuse l’attend et l’acclame. Un repas de 110 couverts est servi « dans une salle ornée de plantes vertes et de faisceaux de drapeaux » (Journal Le Temps du 15 septembre 1913 – Gallica).
À la fin du repas ont lieu les traditionnels discours dont celui du président (journal périgourdin l’Avenir de la Dordogne du 17 septembre 1913). Le chef de l’État vante les trésors touristiques du Périgord et l’accueil chaleureux qu’il a reçu pendant son séjour comme le montre un extrait du journal Le Temps ci-dessous (source Gallica).
À 14 heures, le président et son épouse se rendent à la gare. Le voyage touristique est terminé… direction Toulouse pour rencontrer les militaires dans le cadre des grandes manœuvres du Sud-Ouest.