Le couvent des Augustins
Nous sommes en 1615, un nouveau monastère des Augustins se construit, intra-muros, sur l'emplacement actuel du M.A.A.P. Je remplace le premier couvent situé, extra muros (au nord de l'actuel cours Tourny, entre la Préfecture et l'avenue Georges Pompidou), bâti en 1483, et démoli car ruiné et ce, avant les guerres de Religion.
Ma chapelle se compose d'une nef unique à chevet droit, la porte carrée surmontée d'une rose, s'ouvre sur la rue Judaïque. Elle est éclairée par quatre fenêtres en ogives divisées par un meneau de pierres formant une double baie en plein cintre. L'intérieur divisé en trois travées, dont deux à compartiments, en lambris de bois dont les nervures également en bois reposent sur des culs de lampe. Je sers actuellement de réserve pour les peintures du musée. Mais lors de la convocation des Etats Généraux de 1789, j'ai servi de salle de délibération à l'ordre de la noblesse. A cette époque, je n'héberge que trois religieux.
Je deviens propriété départementale par décret du 9 avril 1811. Je suis alors transformé en une prison militaire puis en 1817 également en prison civile, on me rajoute alors un bâtiment, le long de la rue des Augustins. En 1862, les prisonniers sont transférés dans de nouvelles prisons.
Vues de la chapelle pendant les travaux de restauration